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11/12/2019

Les apprentissages du voyage: Taroona (Tasmanie) et Adélaïde

C'est depuis l'aéroport de Hobart, en attendant mon heure d'embarquement que je commence à rédiger ce nouvel article portant sur les apprentissages que je fais au cours de ce voyage... ils sont nombreux !





Mon environnement à Taroona

La vue depuis ma chambre








La conduite à gauche

Je n'avais pas conduis depuis l'accident que j'ai eu au Québec une semaine avant de partir pour l'Australie... et oh my god... j'avais une peur épouvantable. Donc il fallait que je me pratique avec une auto d'abord avant de conduire un camper van... ce que je n'ai jamais fait. Aussi j'ai demandé à mon hôte airbnb de m'accompagner jusqu'à l'endroit de la location et de me servir de guide jusqu'à son adresse, soit environ 10 km. 
En m'assoyant dans l'auto, je réalisais que tout est à l'envers. Le rétroviseur est à gauche... tout comme le changement de vitesse, etc... La panique m'a envahie pour quelques minutes... puis nous avons démarré. 
Le lendemain je me lançai seule pour retourner en ville et faire mes courses ... et en tournant à gauche pour reprendre la rue principale dans Taroona, j'ai automatiquement repris la droite de la chaussée en me retrouvant au milieu de la route...  Re-panique... que je n'ai pas le choix de maîtriser et rapidement !!!
Les routes aux alentours de Taroona sont extrêmement étroites et tournicotent, montent et descendent pire qu’en Suisse, pratiquement comme aux Cinque terre en Italie. Pas pire comme terrain d’apprentissage !!! 
Chaque fois que je suis rentrée dans mon chez moi sans avoir fait d’erreurs, j’étais bien fière de moi !!!
Quelques photos prises au cours de mes pratiques de conduite à  gauche


 


Ma nouvelle amie

Eh oui j’ai une nouvelle amie et c’est grâce à son aide indispensable que je voyage, me perd et me retrouve !!! Bien sûr... c’est Madame Google map.
Je n’avais jamais utilisé Google map sur la route et je dois dire que non seulement c’est pratique mais c’est essentiel ! Surtout dans Adelaïde qui est une ville pas trop grande mais tout de même, un million d’habitants.

Apprentissage à faire ses courses

Le superC et le Maxi d’Australie c’est Coles et Woolworth. 
Bien sûr que rien ne ressemble plus à un «shopping center» qu’un centre commercial... pourtant. Pourtant tout est différent et j’ai éprouvé exactement le même feeling que quand j’ai immigré au Québec et que je découvrais les différents produits et emballages.


Les carottes sont délicieuses et les tomates ne coûtent que 2,40 $ le kg ! Le prix des fruits et légumes a monté à cause des «bush fires», mais dans l’ensemble c’est assez semblable à chez nous... sauf que la bière est un plus chère, tout comme les vins. La SAQ australienne s’appelle «Bottles Shop» et c’est pas toujours évident de débusquer un bottle shop... Par exemple c’est derrière toute cette végétation, à Taroona, que se cachait la fameuse bottle shop !



Découverte des boîtes à clés

C’est très courant ici en Australie de faire un check in autonome dans un airbnb et ceci grâce à des boîtes à clés qui se trouvent à l’extérieur des logements ou maison et qui sont munies d’un code que vous donne votre hôte. Une fois le code pitonné, la boîte s’ouvre et dedans est la clé du logement !!!





ETC...

Voici en vrac quelques nouvelles choses que j’ai eu à découvrir et à apprendre. 
- Les portes et les fenêtres ne se barrent pas de la même manière !
- Sortir d’une autoroute à gauche... Je vous jure que cela fait bizarre la première fois... 
- Et bien sûr il y a la langue... car les australiens ne parlent pas français et parfois ont un accent assez prononcé. Une chance je suis assez à l’aise en anglais !

Le prochain article: vol vers Melbourne et Adélaïde



06/12/2019

Découverte de la Central Coast entre Sydney et New Castle

Voyage en train direction Gosford, Nouvelle Galle du Sud (NSW)

Après avoir expérimenté les transports en commun dans Sydney, soit bus et métro, (que les australiens appellent train) c'est le transport en train intercity que j'ai découvert pour me rendre à Gosford où m'attendait mon amie. 


On m'avait dit que la gare centrale de Sydney est immense j'ai donc préféré aller faire un petit tour en repérage, avant de m'y rendre avec mes bagages. 
Effectivement la gare est grande et les labyrinthes souterrains impressionnants. Mais il y a des guides, soit des personnes habillées avec un gilet orange, qui sont là pour vous indiquer votre direction, la plateforme ou le quai sur lequel vous devez vous rendre. Je n'en revenais pas. Quel service !!! Quel savoir-vivre !!!
La gare est superbe avec des vitraux très intéressants. Quelques photos des environs de la gare également. Dans Sydney, il y a des parcs et de la verdure partout. Et ce jour là il n'y avait pas de fumée des feux de brousse. 



J'ai beaucoup aimé les environs de la gare également







Avoca, North Avoca, Forester, Woy Woy, Umina, Bateau Bay, Terrigal...

Après une heure et 20 minutes de train, j'arrivais à Gossford ou m'attendait mon amie. Bonheur de la retrouver. Cela faisait 4 ans que nous ne nous étions pas vues ! Avant de se rendre chez elle, Liz m'a fait un petit tour des environs, soit les deux plages d'Avoca et celle de Terrigal.
Puis j'ai découvert sa superbe maison, son magnifique jardin, son deck depuis lequel on aperçoit la plage d'Avoca à travers la végétation... par temps clair. 



Dans le jardin de Liz, comme partout en Australie en ce moment, on voit une quantité impressionnante d'arbre bleus. Ce sont des «jacaranda tree». Ils sont magnifiques.

















J'ai passé une semaine de rêve chez Liz. Que c'était agréable de me laisser conduire et de découvrir à la fois ses amies et amis, les lieux où elle fait ses courses, ses petits restos bios préférés, son train train de vie, les nombreuses plages des alentours, etc... 

Le lendemain de mon arrivée, c'était très «smoky» à cause de la fumée des feux. Nous sommes allées à Forester et avons visité un musée du service des bus. Incroyable, dans un tout petit endroit ils ont concocté un musée qui témoigne de l'histoire du service de bus Red bus service de 1822 à nos jours.









J'ai aussi découvert la proximités des feux «bush fires» en anglais et les applications spécifiques qui permettent de savoir où se trouvent les feux et lesquels sont contrôlés ou pas. C'est terrifiant ce qui se passe sur la côte est de l'Australie. 
Ci-dessous quelques feuilles d'arbres brûlées, trouvées sur la pelouse chez Liz. Elles ont été apportées par les vents. Les feux étaient situés à presque 100 km au nord.

Et nous sommes allées prendre un petit lunch dans un resto bio dans lequel on peut aussi suivre des cours de yoga... 
Clin d'oeil tout spécial à Fanny et aux yogi camillois.














Le samedi Liz était invitée, tout comme moi, au célèbre parté de son amie Edita... Soirée en tenue Disco... Du monde pas mal flyé et tellement sympathique. En bleu au centre, mon amie Liz.



























Le dimanche nous sommes allée au marché mensuel d'Avoca, juste à côté de la plage bordée d'arbres magnifiques. La végétation est tellement différente de chez nous au Québec !



Le lundi Liz m'a fait visiter Woy Woy, où nous sommes allée lunché, puis Umina beach et Bateau Bay. Il y a beaucoup d'agglomérations qui portent des noms aborigènes. J'ai également visité un «camp ground» pour avoir une idée du genre d'endroit où je vivrai quand j'aurai mon camper van.

Bien sûr que comme la mer ne se réchauffera pas avant la mi-janvier, je me suis trouvée une super piscine pour nager. 



Le reste de la semaine a passé à une vitesse incroyable à rencontrer les différents amis et voisins de Liz. C'est vraiment super d'avoir un contact dans un pays que l'on découvre. Car alors on peut pénétrer très différemment dans la vie et les manières de vivre de ses habitants et ceci autrement que juste en visitant les attractions touristiques. Moi j'aime mieux cette manière là de voyager.

Le prochain article: Les apprentissages du voyage

02/12/2019

Le début d'une aventure


Première étape d'un long voyage... 

La toute première étape de ce long voyage, c'est bien sûr Sherbrooke accompagnée par mon amie Joanne... pour prendre l'aéronavette jusqu'à l'aéroport de Montréal où pour la première fois je passais les contrôles et les douanes américaines, puisque la première escale était Los Angeles. 
Une chance dans l'avion, la place centrale à côté de moi était libre... Oh quel bonheur, plus de place pour étendre mes jambes et me déplier de temps en temps.
À Los Angeles transfert très agréable grâce à l'aide d'un charmant jeune homme... J'arrive donc à ma porte d'embarquement assez rapidement, sans stress aucun. 
Juste à côté de ma porte d'embarquement... un bar... où je m'installe et où un autre charmant jeune homme, d'origine écossaise, m'offre ma première bière américaine... 

Ainsi débute une bonne jasette de voyage... avec une autre charmante jeune femme australienne qui prend le même vol que moi... 

C'est ainsi que débute mes premières rencontres de ce «voyage de ma vie».

Ci-dessous, décollage de Los Angeles




Et après 15h 30 de vol... c'est l'arrivée à Sydney. Et lors de ce vol à nouveau, la place à côté de moi était vide !!! Cela fait toute une différence de confort lors d'un si long vol.



Sydney: le quartier de Mascot

Le premier quartier de Sydney que j'ai exploré et dans lequel j'ai vécu pendant 2 jours est Mascot. Un quartier familial multi ethnique dans lequel réside un nombre impressionnant d'asiatiques. Un peu bruyant car proche de l'aéroport mais quartier très sympa, avec de nombreux parcs pour les  enfants, beaucoup de verdure et plein de petits restaurants de toutes nationalités. Et oh bonheur suprême, j'ai toujours déjeuné dehors sur les différents balcons des airbnb dans lesquels j'ai séjourné. Bonheur également d'être enveloppée d'une douce chaleur (après les -15°C québécois) et de voir tout le monde se promener pieds nus !!!

Photo de gauche: Church ave. Au centre, un bar à bière sympa  et  à droite, mon bureau




Sydney: le quartier de Bronte, au bord de la mer

Mon deuxième logement à Sydney est situé à  3 minutes à pieds de la plage de Bronte et des bains de Bronte. Les bains gratuits sont des bains d'eau de mer dans lesquels on peut nager sans les vagues qui sont parfois très forte. La plage de Bronte est l'un des rendez-vous favoris des surfeurs. Malheureusement l'eau est encore très froide à fin novembre, 18° celsius seulement et j'ai découvert qu'elle ne se réchauffera qu'aux environs de la mi-janvier !!!! 
Mais je me suis tout de même trempé les pieds et les mollets et ai bien profité de la plage, tous les jours j'y passais la fin de mes journées. La plage était remplie de familles et d'enfants. 
Tous les matins je me réveillais avec le chants des oiseaux et le bruit de la mer... et je déjeunais dehors sur le balcon. Je devais souvent me pincer pour réaliser ce que je vivais !
Qu'est-ce que j'ai bien fait d'avoir eu le culot de partir toute seule à l'aventure !!!

Ci-dessous à gauche vue de la plage depuis mon logement 

et à droite juste à côté de la plage, les bains d'eau de mer.



Débuter la journée par un petit déjeuner sur le balcon tout en rédigeant mon journal... le paradis !!!

Sydney: une croisière dans le port

J'aime découvrir les villes avec une vision depuis l'eau... quand une rivière ou un fleuve les traversent ou qu'elles sont située en bord de mer. 
Sydney cumule les deux puisque la rivière ou plutôt le fleuve Parramatta se jette dans le port de Sydney en Nouvelle -Galle du Sud. 

Cette voie d'eau navigable est le principal cours d'eau se jetant dans le port de Sydney. La rivière nait au confluent de la Toongabbie Creek et de la Darling Mills Creek à l'ouest de Parramatta et coule vers l'est jusqu'à une ligne située entre Greenwich Point, Greenwich et Robinsons Point, à Birchgrove. Là, elle se jette dans le port de Sydney, à encore environ 21 km de l'océan.

Le bassin versant total de la rivière fait environ 130 km² et la marée remonte jusqu'au quai rue Charles Weir à Parramatta, à environ 30 km de l'océan.


J'ai donc décidé de faire une croisière dans l'estuaire et le port de Sydney quand bien même la qualité de l'air était assez mauvaise à cause des «bush fires» au nord de Sydney et qu'une brume assez épaisse nous entourait au départ de la croisière. Mais les vents ont changé et ont rapidement balayé toute la fumée des feux.




  







19/10/2019

Projet d'itinéraire












Comme vous pourrez le constater en découvrant mes aventures, ce projet d'itinéraire a été fortement modifié, et surtout à cause des incendies et des inondations

Première étape: Sydney

J'atterrirai à Sydney le 15 novembre 2019 après un voyage de 30 heures depuis Saint-Camille. Je resterai à Sydney pendant une semaine... pour me remettre du décalage horaire et découvrir Sydney. En Australie, il est 15 h de plus qu'au Québec, donc 9h de plus qu'en Europe (soit en France et en Suisse).

Puis j'irai passer une autre semaine chez une amie artiste à 90 km au Nord de Sydney, au bord de la mer. Une image de la plage la plus proche de chez mon amie (3 mn) ci-dessous.


Deuxième étape: Hobart et la Tasmanie

Depuis Sydney, je m'envolerai vers la Tasmanie à fin novembre. La Tasmanie est le plus petit état de l'Australie avec une superficie de 68,401 km² et une population de 522 000 habitants, dont 211 000 vivent dans la capitale Hobart.
Pour en savoir plus à propos de la Tasmanie, voici un lien:

Troisième étape: Adélaïde et direction vers l'ouest 

C'est à  adélaïde que je prendrai possession de mon mini camper, camper van en anglais, avec lequel je voyagerai pendant trois mois. Les étapes de mon voyage qui vont suivre sont pour l'instant des souhaits... car certains projets pourraient changer. N'oublions pas que je pars à l'aventure !!!

Je prendrai tout d'abord la direction de l'ouest pour découvrir la Grande Baie australienne,  je pense jusqu'à Ceduna en ne manquant pas de visiter, la péninsule d'Eyre.


ma future maison roulante pour 3 mois

Eyre Peninsula


4e étape: retour vers Adélaïde et Kangaroo Island



J'espère pouvoir aller passer deux semaine sur Kangaroo Island. Les images que j'en ai vu et les récits que j'ai lu à son propos, me donne vraiment très envie de découvrir cette île particulière.





















5e étape: en direction de Melbourne en longeant la mer


De retour sur le continent, je quitterai Adélaïde pour aller en direction de Melbourne en langeant la mer et en découvrant la célèbre Ocean road. Un trajet de 1000 km environ. Je ne prévois pas de m'arrêter à Melbourne et préfère rester dans les parc nationaux au bord de la mer. Il y en a tellement que je ne pourrais tous les visiter. Voici quelques images.


Great Ocean road

Port Campell National Park

6e étape: en direction de Brisbane

Je ne sais si les bush fires qui règnent sur la côte est de l'Australie me permettront d'aller jusqu'à Brisbane toujours en longeant la côte. Depuis Melbourne, c'est un voyage de plus de 2 000 km. 



Dernière étape: retour à Sydney et ...

Je terminerai mon voyage à Sydney pour une dizaine de jours, car je n'ai pas pu visiter tout ce que je voulais voir à mon arrivée à cause des feux de brousses dont la fumée baignait Sydney dans une brume toxique. Puis je reprendrai l'avion pour Montréal le 30 mars 2020 et j'arriverai à Montréal le 30 mars 2020.

Comme vous le découvrirez en lisant mes aventures, mon itinéraire à été modifié... à cause des incendies et des routes fermées... à cause des inondations et des routes fermées... à cause de la météo peu favorable... et enfin à cause du corona virus !!!

08/10/2019

Envie d'aventure


C'est au printemps 2019 que j’ai décidé de partir à la découverte de l’Australie en camper van, seule, et pour une durée de presque 5 mois. 
J’ai décidé de ce voyage car j’avais envie d’aventure. Et je voulais profiter de voyager pendant que je pouvais encore le faire du point de vue de mes énergies et de ma santé. Je ne croyais pas si bien dire... car ... Ma santé est bonne mais... on ne peut plus voyager pour le moment pour cause de virus
Question «aventures» j’ai été pleinement comblée. Effectivement, au cours de ce voyage, j’ai dû faire face ou composer avec les incendies qui ravageaient une partie de l’Australie, les routes fermées, puis les inondations et à nouveau des routes fermées à cause des inondations, puis avec une météo très maussade et pour couronner le tout... avec la pandémie du coronavirus qui par exemple a transformé mon voyage de retour en épopée extrêmement stressante ! 
Mais en même temps, cette aventure en Australie me conduirait ... sur les traces de mon arrière-grand-père Alphonse.


Sur les traces de mon arrière grand-père


La Tasmanie: la Baie de Freycinet



Mon arrière-grand-père, Alphonse Deriaz, est né à Baulmes en Suisse, tout comme moi ! 

Les habitants de Baulmes étaient reconnus pour avoir l'esprit d'aventure. 

Alphonse est né le 16 mai 1827. Ses parents avaient une petite ferme et un hôtel intitulé l'Hôtel de France. Il a quitté la maison familiale très tôt pour aller travailler en Angleterre comme serviteur dans un manoir. C'est en Angleterre qu'il rencontre sa future femme qu'il épouse en 1851.  Peu de temps après sa femme meurt en couche. Alphonse est inconsolable et décide alors de partir tenter sa chance comme chercheur d'or en Australie. 

Il n'en a pas trouvé mais par contre a découvert la photographie qu'il a continué d'étudier aux Etats Unis et en France, notamment avec le neveu de l'inventeur de la photographie Nicéphore Niépce. C'est à Paris qu'il rencontre Nanette-Sophie Deriaz, qu'il épousera peu après à Baulmes. La guerre franco-prusse l'obligera à revenir en Suisse où il établira son studio de photographie à Morges. 

Le 18 août 1873 naît son unique fils, Armand Deriaz qui poursuivra sur les traces de son père photographe, Alphonse Deriaz, décédé le 3 octobre 1889. Armand Deriaz appartiendra donc à la 2e génération de la dynastie des photographes Deriaz. Aujourd'hui la dynastie des Deriaz compte six générations de photographes, dont deux femmes. Madeline Deriaz fait partie de la quatrième génération et est la première femme de la dynastie à avoir publié et exposé ses photos. 10 d'entre elles font partie de la collection du prestigieux musée de l'Élysée à Lausanne en Suisse. Le musée de l'Élysée est le premier musée d'Europe à avoir existé.

Quelques notes biographiques à propos de Madeline Deriaz



Madeline Deriaz appartient à la quatrième génération d'une famille de photographes suisses, photographes de pères en fils depuis l’invention de la photo. Elle est la première femme de la dynastie à publier et exposer ses photographies. Depuis 2013, dix de ses photos sur le thème de l’eau font partie de la collection du Musée de l’Élysée, prestigieux musée de la photographie de Lausanne.

Mais son medium préféré a toujours été le dessin. À 15 ans, l’artiste installe son premier atelier dans le grenier de la maison familiale et commence à apprendre à dessiner en copiant les grands maîtres. Pour elle, dessiner est aussi essentiel que de manger et dormir.


Après une formation en arts visuels, aux Arts décoratifs et aux Beaux Arts de Genève en Suisse, elle exerce son métier en tant que professeur de dessin, typographe, graphiste, illustratrice et directrice d'une galerie d'art. En novembre 1993, elle immigre au Québec.


En 2000 alors qu’elle s’installe à Saint-Camille, petite communauté de l’Estrie, elle fait un retour aux études à l’université de Sherbrooke puis à l’université de Montréal dans le cadre d’une maîtrise et d’un doctorat, pour explorer un domaine de recherche relativement nouveau à l’époque, celui du développement de la personne aînée par les arts visuels.

Depuis 2008, elle a repris son travail d'artiste à temps complet et tout en poursuivant sa carrière, elle s’implique dans le milieu artistique et culturel au niveau local, régional et national. Son travail est exposé dans différents musées au Québec et dans des galeries au Canada et en Europe. 


Pour découvrir son travail il faut visiter son site web à 

Dans le prochain article, vous découvrirez mon projet d'itinéraire.